Il s'app'lait Jean, et vivait dans les hauts,
Dans les hauts pâturages,
Là, où il faut, pour paître les troupeaux,
Bien plus que du courage.
Gardait ses vaches à la belle saison,
L'hiver, était bûcheron.

	Oh, oh, oh Jean d'en Haut,
	Les nuits sont froides, les jours sont longs,
	Oh, oh, oh Jean d'en Haut,
	Quand on est seul à chanter sa chanson!


Certains dimanches, au plus chaud de l'été,
On montait du village,
En apportant le pain, le vin rosé,
Jean offrait le fromage.
Il demandait des nouvelles des gens,
De celle qu'il aimait tant.

	Oh, oh, ne tarde pas trop,
	Elle est plus belle chaque jour,
	Oh, oh, oh Jean d'en Haut,
	D'autres que toi vont lui parler d'amour!


C'est en ramenant ses bêtes chez nous,
Aux premières gelées,
Qu'il a su que la fille aux yeux si doux
Avait quitté la vallée.
Il n'a rien dit, il a serré les poings,
A disparu dans les sapins.

	La nuit viendra bientôt.
	Tu vas te perdre, ne t'en va pas,
	Oh, oh, oh Jean d'en Haut,
	On va chanter, et puis tu l'oublieras!


On a trouvé sa pipe sur le sentier,
Dans le torrent, sa veste grise,
Et bien plus haut, sur le bord du glacier,
Un morceau de sa chemise.
Et dans la neige, ses pas se perdaient,
Juste au pied des grands glaciers.

	On dit qu'il est là-haut,
	Il paraît même qu'il pleure encore,
	Oh, oh, oh Jean d'en Haut,
	On l'entend quand le vent souffle du nord,

	On l'entend quand le vent souffle d'en haut.
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