Tout l'univers tient dans ma cage d'escalier
Quand vient l'hiver, je n'ai que les yeux pour pleurer
Sur mon pauvre sort, mon destin ou ma destinée
Te serrer fort, je voudrais, j'en ai tant rêvé
Je m'autorise des plaisirs inédits
Mais je dors toujours du même côté du lit
Il en faut, il en faut du temps
Tout l'univers tient dans ma tasse de café
Quand vient l'hiver, je fais le voeu de voir l'été
Je virerais de bord plutôt que de voir s'échouer
Sur le sable d'or ma vie de rêve, ma vie rêvée
Je m'autorise des plaisirs inédits
Mais je dors toujours du même côté du lit
Il en faut, il en faut, du temps
Je m'autorise des plaisirs inédits
Mais je dors toujours du même côté du lit
Il en faut, il en faut du temps
Il en faut, il en faut du temps.